Je suis contre une privatisation des retraites et pour que l’on conserve des retraites par répartition. Les députés doivent légiférer pour rendre la gestion des cotisations et le versement des pensions avec plus d’équité et de transparence. Aujourd’hui, nous sommes arrivés à une telle complexité que l’Etat même semble débordé. Donc oui, il faut réformer les retraites, mais nous devons conserver l’esprit du dispositif mis en place après-guerre. Si le financement des retraites est réellement problématique, mon avis est qu’il est plus important de se baser sur un âge de référence de départ que sur le nombre d’années de cotisation, mais en prenant en compte une question essentielle : quelle place donne-t-on aux sexagénaires dans le monde du travail ? Par exemple : est-il pertinent de laisser un prof de 64 ans en classe ? Ne pourrait-il pas à la place faire du soutien scolaire ? Enfin, la pénibilité du travail doit vraiment compter dans le calcul des droits à la retraite.

Sur tout le territoire national, le constat est le même : les services publics disparaissent. Quand on vit loin d’une grande ville, c’est encore plus criant. Ce n’est pas nouveau et les candidats issus des partis qui ont gouverné semblent oublier qu’ils en sont à l’origine. Privatisations, réforme territoriale, volonté de faire des économies d’échelle : le résultat est que nos campagnes se meurent. Il n’y a pas de fatalité, faut-il encore faire les bons choix. D’abord il faut redonner aux maires leur dotation et donc les moyens d’assurer la présence de l’Etat au plus proche du citoyen. Il faut garder les services publics sous la tutelle de l’Etat, seul garant d’une égalité d’accès à ces services sur tous les territoires à un prix identique pour tous. Électricité, gaz, fibre, La Poste, l’Ecole : tout habitant doit y avoir accès au même tarif. Et le service public qui doit rester un bien commun national c’est l’Eau ! Moi député je m’engage à défendre des services réellement publics.

Dans le Comminges et le Savès, on a la chance d’avoir une diversité de milieux qui offre la possibilité d’une agriculture variée, céréales en plaine, maraîchage près de la Garonne, élevage et pastoralisme en montagne. Aujourd’hui, on a pris conscience de l’importance de consommer local et de bonne qualité sans détériorer les sols. L’Etat comme la PAC doivent accompagner ces agriculteurs qui entretiennent de surcroît les écosystèmes. Il faut donc aider les jeunes à s’installer, mieux partager les surfaces, garantir les prix de production. Avec Jean Lassalle, on propose le ticket paysan sur le même modèle que le ticket restaurant, manière de subventionner une agriculture locale et de qualité. Mais les agriculteurs ne doivent pas être les seules forces-vives du monde rural. L’Etat doit permettre que les petits commerces comme l’industrie reviennent à la campagne. Pourquoi les taxes et impôts sont aussi forts à Montréjeau qu’à Toulouse ? Député, je travaillerai à revitaliser nos campagnes.

Bien sûr, l'écologie est un vrai sujet mais il doit être transversal. L’écologie ne doit pas se limiter aux énergies dites propres (le sont-elles tant ?), à l’utilisation de pesticides et à la peur d’un réchauffement planétaire. Nous humains, nous avons la responsabilité d’une planète et nous devons participer à ce qu’elle reste vivable pour nous et pour une faune et une flore dans sa diversité. Alors nous devons travailler à ce que l’impact de l’Homme soit bénéfique. Il faut légiférer pour trouver un équilibre entre produire et entretenir nos milieux, entre profiter des paysages et préserver des écosystèmes que l’on sait fragiles. Longtemps le bon sens paysan a permis cet équilibre. Notre jeunesse doit être formée pour adopter les gestes réellement utiles pour l’Environnement. Je suis par exemple pour une chasse raisonnée non professionnelle. La préservation d’espèces animales et végétales doit rester une priorité. Je suis donc pour une écologie constructive, certainement pas punitive.

Les partis et les candidats de gauche confondent solidarité avec assistanat. Ceux d’extrême-droite conçoivent une solidarité réservée à certains et pas d’autres. La solidarité devient un argument électoral mais malheureusement plus une réalité. Aujourd’hui, les métropoles ne sont plus solidaires des territoires ruraux comme des banlieues. Des situations d’injustice minent notre société, comme quand on gagne autant à vivre des minima sociaux que du travail. La solidarité, c’est aider celui qui a des difficultés pour qu’il puisse retrouver sa dignité, gagner sa vie, faire vivre son foyer et à son tour être solidaire de ceux dans le besoin. Député, je serai attentif à œuvrer pour le retour de la justice sociale, pour que les aides soient à nouveau redistribuées à ceux qui en ont réellement besoin. La solidarité nationale doit uniquement aller aux plus fragiles, aux personnes en situation de handicap, ces gens qui aspirent à avoir leur place au sein d’une société bienveillante envers tous !

Photo : Saint-Béat

Les gilets jaunes nous avaient déjà alertés sur cette réalité : les prix, en particulier des carburants, ne sont pas justes et ceux qui nous gouvernent ont vite fait d’y ajouter des taxes. L’augmentation des prix est un vrai problème surtout pour les plus pauvres. Et si on augmente les salaires, jamais les prix ne redescendront, et l’inflation plongera une grande partie de la société dans la pauvreté. Pourquoi les prix augmentent-ils ? Parce que nous vivons la triste réalité de la spéculation sur tout et qu’une pandémie, une guerre, tout évènement mondial devient l’occasion de spéculer. Donc, pour éviter de subir, il faut à nouveau produire ici pour moins dépendre de cette mondialisation. Je m’opposerai à la privatisation partielle ou totale d’EDF, de la SNCF. L’eau doit redevenir un vrai bien commun, comme la couverture santé ou l'École. Je proposerai sur un certain nombre de produits de première nécessité, une TVA faible, des prix réglementés et justes pour producteurs et consommateurs.

Wilfried SERRE - Jean-Paul THIBAUT - Candidats #résistons! avec #jeanlassalle aux #Législatives2022 dans la 8ème #circonscription de #hautegaronne (#Comminges- #savès )

J’ai demandé à mon ami Jean Lassalle s’il avait entendu parler à l’Assemblée de Saint Béat, du tunnel et de la déviation d’Arlos. Rien ! Et pourtant voilà un exemple de désengagement de l’Etat aux portes de l’Espagne. A-t-il entendu que l’on s’insurgeait contre la fermeture du col du Portillon ? Non ! Pourtant rien ne justifiait que l’on s’oppose à la libre circulation au sein de l’Europe. Nos territoires ruraux ont besoin de députés indépendants de toute idéologie partisane et de lobbies et qui osent faire entendre la voix de tout citoyen. Parmi les candidats, je suis le seul à vouloir associer chacun de vous aux grandes décisions. Je défendrai le Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC) comme les référendums prévus dans notre Constitution. Je suis le seul à vouloir des territoires authentiques et non stéréotypés sur la Ville, préserver nos traditions, nos langues régionales, nos communes, tout ce qui fait le charme du lieu où l’on vit. Je suis le seul à proposer une écologie positive.

Wilfried SERRE - Jean-Paul THIBAUT - Candidats #résistons! avec #jeanlassalle aux #Législatives2022 dans la 8ème #circonscription de #hautegaronne (#Comminges- #savès )